Réflexion: L’INSALUBRITE A BUKAVU. A QUI LA FAUTE ?
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Réflexion: L’INSALUBRITE A BUKAVU. A QUI LA FAUTE ?

Bukavu chef-lieu de la province du Sud-Kivu s’est bâti une réputation en matière d’insalubrité.Un constat désagréable fait par notre reporter ce samedi 3 février.

Les rues, caniveaux, monuments et autres lieux publiques sont remplis de sacs à déchets, bouteilles plastiques, sachets, les eaux usées et plusieurs autres immondices.

Face à ce constat amer, il y a lieu de situer les responsabilités. Un spécialiste environnement agent à la mairie et qui a préféré garder l’anonymat, pointe du doigt les populations bukaviennes qui, expressément transforment les routes en poubelles publiques. «Certaines personnes préfèrent jeter les déchets dans les caniveaux quand il pleut, dans les rues…qu’utiliser les poubelles publiques. D’autres jettent les bouteilles, sachets et autres ordures par-dessus les vitres de véhicules et autres fenêtres de maisons sans penser aux conséquences environnementales et sanitaires » a-t-il introduit

« on observe partout aux abords des voies, murs et caniveaux , les individus polluent avec leurs urines et autres (rire). Les Bukaviens doivent prendre conscience que la propreté de cette ville, dépend de leurs comportements à préserver la propreté autour d’eux » a-t-il conclu

En matière de salubrité, plusieurs compétences sont reconnues aux communes, à la mairie et la police pour l’amélioration et l’assainissement du cadre de vie. Grâce aux recherches menées par nos équipes, il a été révélé que les mesures ne sont pas prises ou ils n’ont pas été suffisamment prises pour rendre Bukavu propre. Il est du devoir de l’Etat d’assurer la création et l’entretien des espaces verts et de tout aménagement public visant à l’amélioration du cadre de vie ; De la délimitation des zones interdites à l’urbanisation dans les périmètres réputés dangereux pour des raisons naturelles ou industrielles. Ne pas le faire, c’est manquer à son obligation.

À Bukavu tout le monde construit où il veut ; les ordures sont versées aux abords des voies publiques ; les espaces verts qui sont censés donner envies d’y vivre sont devenus désagréables. L’absence de toilettes publiques justifie la présence des odeurs nauséabondes que respire la population de Bukavu. Ce qui entraîne la présence des tas d’immondices au beau milieu des voies publiques, dans les quartiers.

Les chantiers inachevés et les abords des caniveaux sont transformés en latrines où les enfants de la rue (maibobo) et autres inciviques font leurs besoins quand ils veulent.

Selon de nouvelles estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 9,6 millions de personnes sont décédées en 2023 du fait d’avoir vécu ou travaillé dans un environnement insalubre ceci représentait près d’un quart des décès dans le monde. Les facteurs de risque environnementaux, tels que la pollution de l’air, de l’eau et des sols, l’exposition aux substances chimiques, le changement climatique ou le rayonnement ultraviolet, contribuent à la survenue de plus de 100 maladies ou traumatismes.

Les actes d’insalubrité ne doivent donc pas impunis!

Fundi Obedi

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